17 mai 2005
Pourquoi la Constitution européenne favorise la culture
La Constitution place la culture parmi les priorités de l’Union
La culture tient une place essentielle dans le traité constitutionnel. L’Union « respecte la richesse de sa
diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen » (art. I-3.3).
Cette disposition n’était inscrite dans aucun traité européen antérieur ; elle est un atout juridique nouveau pour toute action culturelle.
La Charte des droits fondamentaux protège la culture
Les grands principes sont rappelés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union (partie II) : la liberté et le respect sont proclamés pour l'expression, l'information, les arts, la recherche, les cultures.
La Constitution défend explicitement la culture La Constitution précise par ailleurs que « L'Union contribue à l'épanouissement des cultures des États membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l'héritage culturel commun. » (article III-280)
Ainsi, contrairement à ce que prétendent les alter-mondialistes partisans du « non », la culture est abordée positivement dans le traité, elle n’est à aucun moment subordonnée aux seules politiques communes de concurrence et de marché intérieur.
La Constitution favorise l’action culturelle de l’Union
La Constitution prévoit que l'action de l'Union vise à encourager la coopération entre États membres et, si nécessaire, à appuyer et à compléter leur action dans quatre domaines :
- l'amélioration de la connaissance et de la diffusion de la culture et de l'histoire des peuples
européens ;
- la conservation et la sauvegarde du patrimoine culturel d'importance européenne ;
- les échanges culturels non commerciaux ;
- la création artistique et littéraire, y compris dans le secteur de l'audiovisuel.
La Constitution maintient et renforce la culture en tant que matière transversale
La Constitution précise également que l'Union doit tenir compte des aspects culturels dans son action au titre d'autres dispositions de la Constitution, afin notamment de respecter et de promouvoir la diversité de ses cultures. Cette disposition maintient et renforcer la culture en tant que matière transversale : la Communauté doit tenir compte des considérations culturelles dans son action touchant d’autres domaines.
La Constitution préserve l’exception culturelle dans la politique commerciale commune
La politique commerciale commune, qui fait partie des compétences exclusives de l’Union, est décidée à la majorité qualifiée. Pour autant, la Constitution préserve l’unanimité pour la négociation et la conclusion d’accords dans le domaine du commerce des services culturels et audiovisuels, lorsque ces accords risquent de porter atteinte à la diversité culturelle et linguistique de l’Union. Ainsi, les Etats membres peuvent défendre leurs spécificités. Cela montre que les biens culturels ne sont pas une marchandise et que les règles normales du commerce ne peuvent pas leur être appliquées.
Par ailleurs, la spécificité culturelle est préservée par le fait que le vote à l'unanimité est requis pour tout
accord concernant le commerce culturel et éducatif (article 315-4).
Le domaine de la propriété intellectuelle est une compétence partagée de l’Union et des Etats. Ainsi, la Constitution prévoit la compétence partagée et le commun accord des Etats membres pour les accords internationaux concernant ce domaine. La culture reste de la compétence primaire des Etats membres qui auront ainsi le droit et le devoir de développer des politiques culturelles et qui conserveront toute liberté pour définir ces politiques.
La Constitution garantit la coopération culturelle internationale
La Constitution maintient les dispositions de l’actuel article 151§3 du Traité CE, qui permettent une coopération culturelle internationale et assurent une base juridique à l’action européenne en matière culturelle sur la scène internationale afin de promouvoir des échanges culturels équilibrés.
Ainsi, l’Europe permettra de favoriser le développement de politiques culturelles communes afin de permettre l’adoption d’actions plus ambitieuses et le développement d’une action culturelle européenne positive et autonome par rapport aux autres politiques européennes. Avec la Constitution, la France est plus forte pour préserver et diffuser son modèle culturel dans le monde.
comme promis à un ami je finis cet argumentaire sur la culture par cette parodie de "BRICE DE NICE"
La culture tient une place essentielle dans le traité constitutionnel. L’Union « respecte la richesse de sa
diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen » (art. I-3.3).
Cette disposition n’était inscrite dans aucun traité européen antérieur ; elle est un atout juridique nouveau pour toute action culturelle.
La Charte des droits fondamentaux protège la culture
Les grands principes sont rappelés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union (partie II) : la liberté et le respect sont proclamés pour l'expression, l'information, les arts, la recherche, les cultures.
La Constitution défend explicitement la culture La Constitution précise par ailleurs que « L'Union contribue à l'épanouissement des cultures des États membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l'héritage culturel commun. » (article III-280)
Ainsi, contrairement à ce que prétendent les alter-mondialistes partisans du « non », la culture est abordée positivement dans le traité, elle n’est à aucun moment subordonnée aux seules politiques communes de concurrence et de marché intérieur.
La Constitution favorise l’action culturelle de l’Union
La Constitution prévoit que l'action de l'Union vise à encourager la coopération entre États membres et, si nécessaire, à appuyer et à compléter leur action dans quatre domaines :
- l'amélioration de la connaissance et de la diffusion de la culture et de l'histoire des peuples
européens ;
- la conservation et la sauvegarde du patrimoine culturel d'importance européenne ;
- les échanges culturels non commerciaux ;
- la création artistique et littéraire, y compris dans le secteur de l'audiovisuel.
La Constitution maintient et renforce la culture en tant que matière transversale
La Constitution précise également que l'Union doit tenir compte des aspects culturels dans son action au titre d'autres dispositions de la Constitution, afin notamment de respecter et de promouvoir la diversité de ses cultures. Cette disposition maintient et renforcer la culture en tant que matière transversale : la Communauté doit tenir compte des considérations culturelles dans son action touchant d’autres domaines.
La Constitution préserve l’exception culturelle dans la politique commerciale commune
La politique commerciale commune, qui fait partie des compétences exclusives de l’Union, est décidée à la majorité qualifiée. Pour autant, la Constitution préserve l’unanimité pour la négociation et la conclusion d’accords dans le domaine du commerce des services culturels et audiovisuels, lorsque ces accords risquent de porter atteinte à la diversité culturelle et linguistique de l’Union. Ainsi, les Etats membres peuvent défendre leurs spécificités. Cela montre que les biens culturels ne sont pas une marchandise et que les règles normales du commerce ne peuvent pas leur être appliquées.
Par ailleurs, la spécificité culturelle est préservée par le fait que le vote à l'unanimité est requis pour tout
accord concernant le commerce culturel et éducatif (article 315-4).
Le domaine de la propriété intellectuelle est une compétence partagée de l’Union et des Etats. Ainsi, la Constitution prévoit la compétence partagée et le commun accord des Etats membres pour les accords internationaux concernant ce domaine. La culture reste de la compétence primaire des Etats membres qui auront ainsi le droit et le devoir de développer des politiques culturelles et qui conserveront toute liberté pour définir ces politiques.
La Constitution garantit la coopération culturelle internationale
La Constitution maintient les dispositions de l’actuel article 151§3 du Traité CE, qui permettent une coopération culturelle internationale et assurent une base juridique à l’action européenne en matière culturelle sur la scène internationale afin de promouvoir des échanges culturels équilibrés.
Ainsi, l’Europe permettra de favoriser le développement de politiques culturelles communes afin de permettre l’adoption d’actions plus ambitieuses et le développement d’une action culturelle européenne positive et autonome par rapport aux autres politiques européennes. Avec la Constitution, la France est plus forte pour préserver et diffuser son modèle culturel dans le monde.
comme promis à un ami je finis cet argumentaire sur la culture par cette parodie de "BRICE DE NICE"
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